Nouvelles Recettes
Il est l’une des pop stars du Bikutsi, rythme musicale qui prend source en plein cœur de la forêt équatoriale dans le sud Cameroun. Ces dernières années, Richard Amougou et le groupe Richard Band de Zoétélé, ont créé l´événement autour de la chanson « Evénement », qui a propulsé le premier album de Richard Amougou au sommet des Hits en 2003.
Site de l’artiste
Choriste dès son plus jeune âge, et issue de la lignée artistique d’Eboa Lotin, s’illustre à travers des concerts scolaires au point que ses talents ne souffrent d’aucune incertitude, Mbango Same Charlotte Odette de son vrai nom , participe d’abord à de nombreux concerts scolaires et évolue avec les groupes negro spirituals. Elle décide par la suite de partir pour Paris, et entre dans le circuit musical via son cousin Joe Mboulé. A Paris, elle démarre une carrière en accompagnant des artistes de renom international comme Manu Dibango.
Détentrice d’une maîtrise de marketing, Charlotte Mbango se lance dans une carrière solo et arrive sur la scène musicale en 1987 avec un album intitulé « Nostalgie », avec en particulier le titre « Dikom lam la moto » qui lui permet de rencontrer son public.
La « grande prêtresse du makossa » va marquer de son empreinte ce genre musical emblématique du Cameroun, notamment avec le fameux « Konkai makossa », signé Guy Lobé. Un tube, qui lui vaut un disque d’or en 1988 remis par le couturier Paco Rabane.
Très pieuse, Charlotte Mbango enregistra aussi des cantiques religieux chantés en langue Douala. En tout, elle a sorti une dizaine d’albums et a reçu le Tamani d’honneur lors des Tamani d’or à Bamako en 2003.

Richard Bona est né en 1967 à Minta, au Cameroun, dans une famille de musiciens. Son grand-père était chanteur et percussionniste, sa mère, également chanteuse. Il commence donc à apprendre la musique très jeune. À 4 ans, il s’initie au balafon. Dès 5 ans, il se produit dans l’église de son village (Paroisse Sainte-Croix de Minta). D’un milieu pauvre, il fabrique ses propres instruments : flûtes, guitare (avec des cordes en boyau de bicyclette).
Son talent est vite remarqué, et on fait de plus en plus souvent appel à lui pour animer fêtes et cérémonies. Il commence la guitare à 11 ans. En 1980, il monte son premier orchestre pour un club de jazz de Douala tenu par un français. Le propriétaire lui fait découvrir le jazz et notamment Jaco Pastorius. Richard Bona décide alors de jouer de la basse.
Il émigre en Allemagne à 22 ans, puis arrive en France, pour suivre des études de musique.
Il joue alors régulièrement dans des clubs de jazz et se produit aux côtés de Jacques Higelin, Didier Lockwood, Manu Dibango, Salif Keita, Francis Lassus etc.
En 1995, il quitte la France: un fonctionnaire de préfecture ne lui renouvelle pas ses papiers. Il n’avait pas de travail stable. Il est sommé de quitter le territoire français.Il repartira au Cameroun. Mais Harry Belafonte qu’il a rencontré à Paris ira le chercher pour le faire jouer dans son orchestre. Et c’est comme ça qu’il s’établit à New York, aux États-Unis. Là encore, il écume les boîtes de jazz, et travaille avec des artistes comme Larry Coryell, Michael et Randy Brecker, Pat Metheny, Mike Mainieri, Mike Stern, Steve Gadd, Russell Malone ou encore Joe Zawinul…
Son premier album solo, Scenes from my life, sort en 1999
Il s’est produit avec le guitariste béninois Lionel Loueke le 17 mai 2009 lors du 10e anniversaire du Festival de jazz de San Francisco.
La sortie de son dernier album The Ten Shades Of Blues, date de 2009.
Richard est également le père de deux enfants, Christelle (22 ans) et Léo (11 ans).
Dina Bell
Dina Bell, monstre sacré de la musique camerounaise, faiseur de succès des années 80, surnommé Bazor du nom du système qu’il fonde en 1984. Il a émerveillé son public dans les années 80, reste l’une des figures de proue du monde de la musique camerounaise. Dina Ebongue Charles, à la ville Dina Bell, apparaît sur la scène musicale en 1978, alors qu’il n’a que 25 ans. C’est en s’inspirant quelques années plus tôt des chants religieux qu’il interprète dans la chorale Lotina Same du père d’Eboa Lotin, qu’il décide d’entamer une carrière musicale en solo.
«Yoma yoma», est l’un de ses premiers succès. Pour le réaliser, il collabore avec les déjà très célèbres Toto Guillaume, Alhadji Touré et bien d’autres afin de mettre sur support ce produit de belle facture. De fait, il recevra son premier disque d’or et les enchaînera en 1983 puis, en 1990. Suivra un autre succès, «Bembe Iyo», qui consacrera l’artiste.
Sa musique est si entrainante et douce qu’on pourrait se surprendre à s’endormir sur l’épaule de son cavalier.
Just enjoy the Big Bazor !!
Eboa Lotin
Né le 06 Août 1942 à DOUALA, CAMEROUN d’un père pasteur , Adolphe LOTIN SAME (rénovateur de l’Eglise Baptiste Camerounaise), auteur de plus de 400 cantiques (œuvres que Francis BEBEY interpréta à ses débuts) et d’une mère ménagère très active. Une atrophie due à l’injection de quinine lui paralysa la jambe gauche à un très jeune âge.





