Le trio multiracial du hiphop camerounais, mi Bassa, mi français appelle à la fête, “à danser le makossa, le bikutsi, l’assiko”.
Un mélange de Makossa et de Hiphop. Les auteurs interpellent la jeunesse à consommer local. “Nous ne sommes pas Américains, mais Camerounais. Il faut aimer ce qu’on est. Il faut proposer quelque chose au rendez-vous du donner et du recevoir”.
Des chansons teintées de mélancolie, souvent au rythme de R’n’B . Tant les thèmes influencés par le message générique qui est celui de l’Espoir (Honba) semblent s’associer à la voix des chanteurs. L’espoir que “tout ira mieux”, les souffrances dans “Ndolo” et même la batterie forte et enlevée de “Hand’s up” ou la “Beauté africaine” qui exalte en Français, en Anglais et en Ewondo la femme du continent noir poussent plutôt à l’écoute. Le faîte de la nostalgie est atteint avec la reprise de “Mbemba mot’a Sawa”.